Commencer son affaire : ce qu’il faut savoir !

Vous êtes de plus en plus nombreux à rêver de créer votre propre entreprise et devenir votre propre chef. C’est pourtant un pas difficile à sauter ! Voici quelques points qu’il faut éclaircir avant de concocter votre projet.

Trouver une idée pour percer

Le succès d’une entreprise reposera en grande partie sur l’idée. Mais comment trouver une idée pour se lancer ? Tout commence par une longue séance d’observation pour pouvoir trouver le déclic.

Connaitre les besoins

Votre inspiration peut provenir de votre entourage. En vous penchant sur les vrais problèmes de la société dans laquelle vous vivez, vous pouvez trouver une idée pour créer un business autour de leurs besoins. Ici, il n’est pas question de profiter des autres, mais plutôt de proposer une solution, donc chacun y trouve son compte.

Transformer ce qui existe déjà

Rien ne se perd, tout se transforme. C’est aussi vérifiable dans le monde de l’entreprise. En effet, vous pouvez très bien vous inspirer de quelque chose qui existe déjà. Il suffit de le transformer ou de lui trouver une nouvelle utilisation. Et surtout avec Internet, il est très facile de trouver des idées intéressantes.

Revoir certaines idées

Certes, les nombreuses entreprises déjà existantes ne manquent pas d’idées. Pour la plupart, elles sont bonnes, mais vous pouvez y ajouter votre grain de sel pour les améliorer. De cette manière, vous reprenez une idée qui existe déjà mais que vous l’améliorez. Vous êtes donc sûr que votre idée peut marcher à l’instar de celle qui vous a inspiré.

se lancer dans l'entreprenariat

Trouver un financement

Seul, vous avez peu de chance de venir à bout de votre projet. Il y a plusieurs moyens de financer votre projet et en voici quelques-uns.

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Votre apport personnel

Commencer avec un apport personnel est toujours bien vu par vos potentiels collaborateurs. Cela va également vous aider plus tard si vous envisagez de faire un emprunt.

Le crédit

Le crédit bancaire reste un des moyens les plus utilisés pour financer un projet. Ce financement peut aller jusqu’à 75% des frais de démarrage. Il se limite au capital social du fondateur pour les gros projets et les prêts à long terme.

Le Business Angel

Le Business Angel est généralement un chef d’entreprise qui investit dans des projets qui lui parlent. Mais son appui ne se limite pas seulement au financement, il joue également le rôle de conseiller et met son expérience en avant pour guider les nouveaux entrepreneurs. L’avantage, c’est qu’aucun remboursement n’est dû en cas d’échec.

Le capital-risque

En investissant, le bailleur est pleinement conscient des risques qu’il prend dans la start-up. Il va alors faire jouer ses connaissances et son expérience pour aider l’apprenti-entrepreneur dans son aventure. Il garde toutefois un œil sur le capital, mais aussi sur les moyens mis en œuvre pour assurer la réussite de l’entreprise.

Les subventions étatiques

L’Etat peut vous aider à réaliser votre projet à travers différents financements. Mais attention, ils ne doivent pas être votre seul financement pour votre projet. Parmi ces aides, vous avez le crédit innovation qui s’adresse aux entreprises ayant au maximum 250 salariés et un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros. Vous avez également la Prime Régionale pour la création d’entreprise qui avoisine généralement les 15.000 euros. N’hésitez pas à vous informer sur les aides auxquelles vous pouvez prétendre.

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Trouver un statut juridique

Si vous envisagez de vous lancer dans n’importe quel business, il est important de bien vous informer sur l’état du marché, sur vos éventuels concurrents mais aussi sur ce que vous devez savoir en tant que futur entrepreneur. Vous devrez, au début de l’aventure, trouver le statut juridique pour votre entreprise, avant de déclarer officiellement son existence via une annonce légale dans un journal avec l’aide d’une plateforme comme Juripresse.

Le statut juridique est un élément capital dans une entreprise, il est donc plus qu’important de vous renseigner sur ce sujet et de connaître les principaux.

La micro-entreprise

Le statut de micro-entreprise s’adresse aux entreprises individuelles qui fonctionnent d’une manière très simple. Toutefois, le chiffre d’affaires à réaliser est plafonné. Il s’adresse notamment à ceux qui veulent une petite activité en plus leurs activités principales ou à ceux qui veulent tester leurs business avant de se lancer pour de bon. Il présente toutefois quelques points négatifs, notamment l’impossibilité d’avoir un partenariat, les différentes charges mais aussi l’impossibilité de se faire un grand nom auprès du public ou des éventuels clients.

L’entreprise individuelle

Dans le cadre d’une entreprise individuelle, le propriétaire agit en son propre nom et l’entreprise est directement liée à lui. Ce statut est parfait pour ceux qui ne veulent pas d’associés, et qui veulent intégralement les bénéfices de leur activité, bien que le chiffre d’affaires ne soit pas très important. Revers de la médaille, ce statut ne vous donne aucun droit de vous associer avec autrui, et les charges sont pesantes, et surtout que l’Impôt sur le revenu est déduit des bénéfices générées par la société.

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La SARL

Le statut de SARL (Société Anonyme à Responsabilité Limitée) permet de différencier le patrimoine de la société de celui des associés. Il est très apprécié pour la sécurité qu’il garantit aux associés. Il s’adresse aux personnes qui veulent créer une société en groupe, et qui pensent rajouter des associés, et qui ont quelques salariés sous leurs ordres. Toutefois, une SARL est nettement plus lourde à gérer qu’une entreprise individuelle.

La SNC

La SNC ou la Société en nom collectif est une société où le patrimoine des fondateurs se différencient de celui de la société. Toutefois, les associés sont considérés comme des travailleurs indépendants. Ce statut ne garantit donc aucune sécurité pour chacun. Heureusement, le statut de SNC n’est plus utilisé aujourd’hui et les entrepreneurs préfèrent se tourner vers une SARL ou une SAS.

La SAS

Le statut de SAS permet de distinguer le patrimoine des fondateurs et celui de la société. Il a l’avantage de donner plus de liberté aux fondateurs comme les règlementations le concernant restent assez libres. Il s’adresse aux personnes qui veulent créer ensemble une entreprise, qui veulent sécuriser leurs patrimoines et qui veulent un statut plus flexible.