Fintech : Définition, typologie, …

La Fintech, une révolution que nous sommes en train de vivre selon certains ! Pourtant, voilà un mot méconnu par la majorité des Français. En effet, une étude menée sur un échantillon de 2000 personnes par le cabinet Deloitte évoque que 83 % de Français sont incapable de définir ce nouveau mot. Pourtant, nombreux d’entre nous ont recours aux divers services des Fintech. De quoi s’agit-il ?

La Fintech en quelques lignes

En règle générale, on parle de Fintech pour faire référence à une startup qui utilise les technologies de l’information et de la communication pour repenser les services financiers et bancaires. À cela vient s’ajouter le potentiel incommensurable des données (Big data et autres).

Son but est de simplifier, de rendre plus efficaces, plus accessibles et surtout moins couteux les domaines de la finance. On dénombre actuellement plusieurs types de Fintech.

Définition Fintech, typologie

Les différentes sortes de Fintech

Le crowdfunding

Le financement participatif est sans doute la plus connue des formes de Fintech. En effet au cours des dernières années, il a connu une médiatisation fulgurante. Le principe est plutôt simpliste. À travers une plateforme web, des particuliers (quelques fois des institutionnels) financent des projets professionnels, artistiques ou culturels avec des contributions à partir de quelques dizaines d’euros.

On distingue les plateformes de dons sur lesquelles les donateurs reçoivent une contrepartie en nature.

Puis, il y a les plateformes de crowdlending qui mettent en relation des porteurs de projets et des épargnants prêteurs.

Enfin, il y a l’equity crowdfunding. En soutenant financièrement un projet d’entreprise, les investisseurs deviennent actionnaires de celle-ci.

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De Lendix à Happy Capital, le financement participatif est une alternative ou un complément aux financements bancaires traditionnels.

 

Les néobanques

Cette catégorie de Fintech entend révolutionner la relation des particuliers et des entreprises avec leur banque. D’ailleurs, ces startups ont rarement le statut de banque. En principe, un compte ouvert auprès d’une néobanque se gère uniquement depuis une application mobile ou une interface web. Il devient alors commun de parler de banque digitale. Elles se démarquent des autres établissements par une meilleure relation client et une plus grande transparence dans les services et tarifs. L’accessibilité et la rapidité des formalités figurent parmi leurs meilleurs atouts : quelques clics pour ouvrir un compte, un espace ouvert 24/7 pour gérer ses transactions nationales comme internationales, etc. Exemple : Anytime ou le Compte Nickel.

Par ailleurs, les startups de monnaie virtuelle telle que Bitcoin continuent de démocratiser leur concept.

Les Fintech spécialisées dans les moyens de paiement

La création de nouveaux modes de règlement des achats au quoditien, c’est l’un des domaines de prédilection des Fintech. Sans contact, via les applications mobiles, à distance, le paiement (en euros ou en devise étrangère) comme les transferts d’argent d’un bout à l’autre de la planète est devenu un créneau à la mode. L’on pourra citer : ApplePay, Treezor…

Les autres Fintech

D’autres formes de Fintech sont en train d’émerger. Même si elles sont moins connues du grand public, ces startups innovent dans des domaines comme la gestion d’actifs telle que Yomoni. Ou Advize qui promet de donner les meilleurs conseils en matière de gestion de patrimoine.

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Le secteur de l’assurance est lui aussi bouleversé par l’arrivée des Insurtech.